Le premier avril, et notre très-attendu concert au musée Carnavalet, se rapprochent, et nous avons aujourd'hui filé notre spectacle autour des sonnets de William Shake-speare, To.The.Onlie.Begetter., pour la première fois depuis sa création il y a déjà six mois.
Bien entendu (et heureusement), la chose n'est pas présentable en l'état. Il y a du travail à la pelle, mais de beaux restes.
Comme toujours, la répétition a commencé par quelques raccords, sur les grands ensembles difficiles, Sweet ayre de Hume, ou Goe crystall teares de Dowland. Et immédiatement, dès les premières notes, nous voilà tous les quatre instantanément replongés dans l'atmosphère doucement mélancolique du spectacle.
Mais ce qui était avant tout intéressant dans notre répétition, c'était justement de voir comment le spectacle avait mûri dans nos esprits, comment il avait évolué avec nous depuis le mois de mai. De voir les différentes perceptions que nous avions maintenant des pièces, des textes, de la mise en place, même. Et si nous avions déjà décidé de changer ou de rajouter des pièces, d'autres propositions ont encore vu le jour.
Et le travail qui s'annonce semble plus exaltant encore que notre séance pourtant bien enthousiasmante, et l'idée de repartir à la découverte de ces textes si riches, et des pièces musicales si intenses, de les explorer plus à fond encore, de les faire résonner avec une profondeur retrouvée et nouvelle, de les décortiquer pour mieux les faire jaillir dans un cri d'amour, m'enchante au plus au point, et me donne grande hâte de nos prochains rendez-vous.
Charles.
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