la Compagnie

la Compagnie

Friday, March 30, 2012

La Compagnie vue par…

Notre directeur artistique, Charles, par Marshall Pynkoski,
dans les coulisses d'Armide de Jean-Baptiste Lully,
Opera Atelier, Toronto, Canada.

Sunday, March 4, 2012

Mais si, promis, on travaille!

Certes, ce n'est pas peu dire que nous ne brillons pas ces temps-ci par une actualité fourmillante — et que même ce blog pourtant si effervescent à l'habitude, a tendance à s'enfermer dans un silence surprenant.
A vrai dire, à part une représentation en octobre des Avantures d'Ulisse à Créteil, nous avons concentré nos efforts cette saison sur notre film, Lord Arthur Savile's Crime: sur son achèvement (qui nous a occupés jusqu'en janvier tout de même, soit plus d'un an et demi après le début de la production), et sur sa diffusion.
Le jeu en valait la chandelle, puisque nous l'avons maintenant sur un DVD tout beau dont nous sommes très fiers, et les retours qui continuent d'affluer sont plutôt encourageants. Restent ceux, plus triviaux certes, des différents festivals où nous avons postulé, un peu partout dans le monde — dont les premiers devraient arriver dans le mois. Nous croisons les doigts!

photo Bruce Zinger
pour Opera Atelier
Mais, en dehors du film, si je n'ai pas voulu représenter de nouveaux projets cette saison-ci, c'est aussi que je disparais bientôt un long temps, pour travailler à un autre, au Canada: Armide, de Jean-Baptiste Lully, monté par nos amis d'Opera Atelier, et sur lequel je suis engagé comme assistant à la mise en scène, pour mon travail sur la prosodie française du dix-septième siècle.
C'est la deuxième fois que je pars travailler avec eux — la première, c'était sur un opéra un peu plus récent, mais pas moins intéressant: Iphigénie en Tauride, de C. W. Gluck, en 2009 (rentrant alors juste à temps pour créer notre spectacle sur les Sonnets de Shake-speare, To.The.Onlie.Begetter.).
Après une semaine à Toronto cet été, pour travailler avec les chanteurs sur le texte et sa prononciation, main dans la main avec le chef d'orchestre, je m'envole aujourd'hui pour y passer six semaines, aux côtés de Marshall Pynkoski, le metteur en scène — six semaines de travail acharné, dense, mais très-enrichissant, travail couronné par une série de représentations à Toronto, avant une reprise dans la foulée à l'Opéra Royal de Versailles, en mai! 
C'est un grand défi, mais ça va être vachement chouette de le relever!
Sans parler de la joie de passer tant de temps sur la langue parfaite de Quinault et dans les mesures les plus magnifiques de Lully (que nous avons un peu empruntées d'ailleurs pour le thème musical de notre film), le tout au sein d'une équipe formidable!


Mais ce n'est pas parce que nos dates de représentations oghmiônes ont été réduites à leur plus grand extrême depuis la création de la Compagnie il y a six ans maintenant (eh oui, le temps passe bien vite!), que nous n'avons pas lancé pour autant de grands chantiers, que nous ne travaillons pas toujours aussi secrètement, dans l'ombre des bougies vascillantes dont nous aimons à nous éclairer, à de nouveaux projets dont nous ne manquerons pas de vous parler dans un avenir de moins en moins lointain!


Je vous le jure, on travaille toujours aussi dur à la Compagnie — c'est juste que ça se voit un tout petit peu moins en ce moment!
Charles.