la Compagnie

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Sunday, April 29, 2012

Ragnar.

Lorsque nous préparions notre spectacle autour de l'oxymorique Captaine Tobias Hume, il m'avait semblé logique d'envisager la présence de percussions militaires au sein de l'instrumentarium déjà vaste de la production. Mais hélas, des conflits d'agenda avec le percussionniste que nous avions approché ne nous ont pas permis de le compter parmi les rangs de l'Ebo, et nous avions su nous contenter de nos cordes pincées et frottées.
Mais maintenant que nous préparons une reprise de ce spectacle (nous vous dirons précisément où et quand dans très peu de temps, don't worry!) — qui avait su séduire le public par son humour fantasque lors de sa création, il y a maintenant un an et demi — il paraît essentiel de revenir à cette idée, pour accentuer l'héroïsme soldatesque de certaines pièces qui composent notre programme.
C'est donc avec une grande joie et une grande fierté que nous vous présentons notre petit dernier, qui rejoint la famille de Zizine, la Femme du Pirate (nos violes), Willie (notre luth) et Hortense (notre vielle à roue): un tendre tambour renaissance à la voix rauque et profonde, doucement attachant mais parfois brusquement puissant: Ragnar, du nom d'un violent héros Viking, aussi bravard que notre mercenaire préféré (parce que, oui, nous baptisons tous nos instruments. Evidemment, sinon ils n'iront pas au Paradis des instruments).
Les ratatam vont bon train ces jours-ci dans nos laboratoires, et s'il fait déjà toutes ses nuits, nous pouvons vous assurer qu'une fois réveillé, il n'hésite pas à faire savoir qu'il a faim de batailles, et, musique digne des oreilles de Jupiter, qu'il est heureux to sing the praise of honor'd wars, the glory of wel gotten skars, the bravery of glittring shields, of lusty harts & famous fields!










Charles.









Monday, April 23, 2012

Back!


Après six semaines passées à Toronto — œuvrant sur une des plus magnifiques productions d'opéra baroque que j'ai jamais vues, l'Armide de Lully par Opera Atelier, qui s'apprête à voler vers l'opéra royal de Versailles (comment vous dire la hâte que j'ai de travailler sur une des plus belles scènes du monde?) — me voilà de retour à Paris, plein de bonnes nouvelles oghmiônes.
Certes cette saison-ci a été un peu sacrifiée, tant à l'achèvement de notre filmLord Arthur qu'à mon voyage. Nous avions envisagé à un moment l'invitation d'un nouveau metteur en scène pour créer un spectacle en mon absence, mais, fearing of times tiranie, nous avons dû nous plier et abandonner l'idée pour ne pas bâcler le projet qui n'est que partie remise, nous résignant tristement à une brève saison un peu condensée aux mois d'hiver.
Mais je rentre, non seulement porté par la magie d'un spectacle dont nous pouvons tous être très fiers (sans flagornerie), mais surtout remonté à bloc, la tête pleine d'idées magistrales, qui seront développées dans les semaines qui viennent, le Concile de la Compagnie devant se réunir dans de très brefs délais pour les amorcer, avant de vous les annoncer au son des fifres et tambours.
Des idées terribles, je me dois de vous prévenir — fortes, ambitieuses, et innovantes. Comme toujours. Sinon on s'ennuierait un peu, non?
Charles.