la Compagnie

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Sunday, February 3, 2013

The Queen dairies.


Le rôle d'Elizabeth première ne s'aborde pas comme celui de Phèdre, et le travail de mémorisation en est nettement plus difficile, d'autant que Charles (qui a fait l'excellente traduction de l'anglais élizabethain vers le français), cherche à retrouver des sonorités originales, d'où un travail très particulier sur la prononciation, le rythme, sur l'ouverture des voyelles, sur leur longueur.
Mais quel personnage attachant que cette Reine qui a eu une enfance on ne peut plus malheureuse, assortie d'une éducation exceptionnelle pour une fille à cette époque! Cela donne une femme d'une grande énergie, remarquablement instruite et créative, avec une conscience aïgue de son origine, et de ses responsabilités.
Les répétitions, pour préparer la lecture qui sera donnée au Lucernaire dans quelques semaines, sont un régal fatiguant mais digeste, au cours desquelles Elizabeth point son nez par moment, et il me semble que je commence tout doucement à faire sa connaissance, à percevoir quelques unes de ses différentes facettes qui se retrouvent parfois d'un texte à l'autre, à l'apprivoiser, et à l'aimer.




Christine Narovitch, notre Lizzie Tudor, of course.

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